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Voyage en Afrique Australe

Voyage d'une famille en Afrique du Sud, Namibie, Botswana, Zimbabwe et Mozambique pendant l'été 2019.

Bienvenue sur notre blog !

Pourquoi ce blog ?

Notre agence s'est occupé de tout, mais nous avions aussi une idée relativement précise de certaines étapes que nous voulions faire.
Nous nous sommes aussi documentés sur les choses à voir sur place, les trucs à connaitre, etc. Nous avons donc beaucoup utilisé les témoignages de voyageurs. Maintenant que nous avons fait ce voyage, si notre expérience peut aider, ce sera un juste retour des choses.

Les formalités

Il y en a beaucoup pour un tel voyage dans ces pays.
Nous voyageons avec un mineur et devons donc présenter notre carnet de famille ainsi qu'un acte de naissance multilingue à chaque entrée dans un nouveau pays.
Pour le Mozambique, il faut aussi un visa. Il est normalement possible de l'obtenir sur place à l'aéroport mais comme nous ne sommes pas du tout des aventuriers et aimons que tout soit bien planifié, nous l'avons fait faire à l'ambassade du Mozambique à Paris.
Pour rentrer au Zimbabwe, il faut aussi un visa mais on l'obtient à l'aéroport et on le règle en cash.
Il nous faut aussi un permis de conduire international.

Itinéraire

Nous allons beaucoup bouger !
Nous voulions depuis toujours faire un tel voyage, 30 ans à peu près. Mais nous voulions attendre de pouvoir le faire dans des très bonnes conditions. Sinon, autant aller au zoo... Nous avons donc compilé la majeure partie de ce que nous souhaitions faire, ce qui fait beaucoup.
Nous commencerons donc par passer un peu de temps au Cap. Pour les animaux, nous n'irons pas en Afrique du Sud mais en Namibie et au Botswana. En Namibie, nous irons aussi découvrir des paysages qui nous font rêver dans la région de Sesriem. Avant cela nous ferons un arrêt dans le désert du Kalahari et après nous passerons à Swakopmund.
Sur le chemin du parc d'Etosha, nous ferons un arrêt "repos" à Vingerklip.
Avant d'aller au Botswana, nous irons encore une fois en prendre plein les yeux aux Chutes Victoria.
Au Botswana, nous visiterons le parc de Chobe puis terminerons seuls au monde dans le delta de l'Okavango.
Notre voyage se terminera par du repos sur la place. Pour cela, nous avons sélectionné Vilanculos, au Mozambique.
Enfin, comme notre vol fait escale à Dubai, nous en avons profité pour y passer quelques jours car nous ne connaissons pas.
Cela fera beaucoup de route, car nous conduirons nous-mêmes pendant 10 jours en Namibie, et aussi beaucoup de vols dans des avions de toutes tailles. Tous les itinéraires ne sont pas directs, nous ferons donc deux passages à Johannesburg pour aller au Mozambique et pour aller à Dubai.
Si l'on retire Dubai, la carte de notre itinéraire ressemble à cela :
Notre itinéraire à vol d'oiseau

Notre agence

Pour l'organisation du voyage, nous sommes passés par le Comptoir des Voyages. Notre interlocuteur, Virginie, connaissant parfaitement la région, nous nous sommes laissé guider en toute confiance.
C'est notre premier voyage en Afrique et nous aurons beaucoup de transferts. Nous avons donc préféré laisser un spécialiste tout organiser plutôt que de faire nous-même.
Seul Dubai a été organisé par nous soins.

Les vols

Il y aura de tout !
Des gros (A380) pour les vols allers et retours, des moyens (une trentaine de places) pour quelques vols entre l'Afrique du Sud et la Namibie par exemple et des tous petits (cinq places) pour les avions-taxis vers le Delta de l'Okavango. Pour ces derniers, nous ne devons pas avoir de valises ou de sacs rigides et les sacs ne devront pas dépasser une certaine taille et poids. Autant dire que pour les quatre semaines, nous allons utiliser la blanchisserie des lodges !

Les hôtels et les lodges

Ne nous voilons pas la face, nous irons dans des hôtels et lodges plutôt haut de gamme. Il est possible de camper sur le toit de son 4x4 en Namibie, ça ne sera pas notre cas ! ;-) (c'est aussi pour cela que l'on a attendu si longtemps pour faire ce voyage)
Au Botswana, les lodges organisent eux-mêmes les "game drive" et entre les sorties du matin et du soir, nous serons au lodge, autant qu'il soit confortable. Et il nous faut des blanchisseries !

Les excursions

Comme dit précédemment, les safaris sont inclus dans le séjour au lodge au Botswana. Rien à organiser là.
Pour les autres excursions, nous sommes passé par l'agence quand l'offre était intéressante ou qu'elle était à réserver auprès des lodges. Sinon, nous avons réservé nous-même. C'est le cas de notre journée à Walvis Bay, du ballon à Sesriem et de Bazaruto à Vilanculos.

Les voitures

Au Cap, nous prenons une simple berline et en Namibie ce sera un gros 4x4 de type Toyota Hilux.
Dans les deux cas, nous conduirons à gauche et le volant sera à droite. Pour avoir vécu à Londres, on prend vite le coup mais la boite automatique est d'une grande aide.

Les appareils photo

Nous ne sommes pas de grands experts de la photo mais nous risquons d'être assez loin des animaux certaines fois. Nous avons un bridge qui a zoom optique assez bon puis un zoom numérique. Nous avons acheté un autre appareil avec un téléobjectif d'occasion (sinon c'est vraiment hors de prix), mais rien à voir avec les "monstres" que l'on pourra voir.
Spoil : finalement le zoom numérique aura été d'une étonnante qualité !

La carte Revolut

Elle nous a déjà bien servi aux Etats-Unis, nous la ferons chauffer ici aussi. Bien que quasiment tout soit déjà payé, il sera pratique de ne pas avoir de frais de change pour tous les autres achats sur place.


Nous somme prêts pour ce grand voyage, tout est rentré dans nos (petits) sacs.
Direction Le Cap



Nous sommes de retour à la maison, des images plein la tête. On peut faire un petit bilan de ce voyage.

Bilan du voyage
C'était comment ?
C'était extraordinaire... pas d'autres mots. Le cocktail animaux / paysages était parfait. Le choix des étapes était lui aussi proche de la perfection. Proche, parce que l'étape de Vingerklip était totalement évitable. A vérifier, peut-être était-elle cependant nécessaire pour ne pas faire une étape trop longue vers Etosha.
Les plus grands moments, s'il fallait en ressortir, ont assurément été le delta de l'Okavango et Sesriem.
Nous n'étions pas très rassurés avec la conduite sur piste mais finalement cela s'est bien passé, malgré la crevaison à Etosha. Et c'est une expérience à faire ! De plus, cela permet d'être totalement autonomes et de pouvoir improviser si nécessaire.
Vingerklip a été une petite déception. Nous aurions aussi préféré voir les chutes Victoria plus impressionnantes, mais en partant en août, nous savions qu'elles ne seraient pas à plein débit. La sécheresse qui sévit a encore aggravé les choses. Cependant, c'était quand même magnifique.
Autre déception : Dubai. Nous ne connaissions pas et n'avons pas été emballés. Il faut dire que, là aussi, le fait de partir en août n'aide pas car il fait une chaleur insoutenable. Du coup, très peu d'activité extérieures sont proposées. Les parcs d'attractions sont même en intérieur pour la plupart. Si nous n'avions pas fait du 4x4 dans les dunes en Namibie nous aurions peut-être fait cette activité à Dubai et aurions peut-être apprécié un peu plus.
Le choix du mois d'août (même si nous n'avions pas le choix pour pouvoir partir en famille) était à double tranchant : temps incertain au Cap (bien que nous n'ayons pas eu à nous plaindre avec deux belles journées), chutes Victoria à faible débit et Dubai sous la canicule, mais dans les parcs animaliers les animaux se regroupaient autour des points d'eau plus rares ce qui facilitait leur observation. Par contre, ne pas compter se baigner dans les piscines des lodges car même s'il fait chaud pendant la journée, la température descend à 0° la nuit.
Et avec les enfants ?
Les enfants avaient 15 et 19 ans lors de ce voyage, donc relativement grands. Ils ont aussi adoré. Ils se sont passionné pour la traque des animaux et pour les prises de photos. Ils écoutaient les explications des guides pour ensuite reconnaître les animaux, par exemple différencier un impala et un springbok. Ils sont sportifs donc on adoré aussi l'escalade de Big Daddy. Bref, ils ont totalement adhéré au voyage.
Alors, forcément, ils étaient contents de trouver du wifi à l'hôtel et le grand jeu c'était de trouver une connexion dans les restaurants, etc. On a pris quelques pass pour étendre le volume autorisé au-delà des 100 Mo quotidiens dans certains lodge. Mais ça n'a jamais été un problème, même pendant les trajets où il n'y avait pas de réseau. Il suffit de s'organiser pour qu'ils aient de quoi s'occuper. Et, nous, aussi nous étions contents de trouver du wifi à l'hôtel d'ailleurs ! Et au Rra Dinare, où il n'y avait aucun réseau, comme ils s'y attendaient, il n'y a pas eu de problème. Et ils étaient même d'accord qu'avoir une liaison avec "le monde extérieur" aurait gâché l'expérience.
Seul Vingerklip n'a pas trop bien marché car la randonnée autour du rocher n'était pas très intéressante et il n'y avait rien d'autre à faire... et en plus le wifi marchait mal.
Au final, un tel voyage, ça marche avec des ados !

Les apports d'une agence
Le premier enseignement, c'est que pour un tel voyage, passer par une agence de voyage est TRES pratique. Pourtant, nous n'étions jamais passé par une agence dans nos voyages aux Etats-Unis, mais pour celui-ci nous avons fait appel au Comptoir des Voyages et nous avons été très satisfaits. Notre conseillère, Virginie, est la spécialiste de la région, y était allée de nombreuses fois, et pouvait donc nous fournir de très précieux conseils.
Le bon ordre
Surtout, elle a organisé le voyage de telle sorte que nos expériences animalières sont allées crescendo. En effet, nous avons réellement débuté par le Kalahari qui était très bien, mais Etosha était au-dessus, puis Chobe encore mieux et que dire du delta de l'Okavango qui était fabuleux. Si nous avions commencé par l'Okavango, par exemple, le reste nous aurait paru fade.
Les réservations et les changements
L'agence s'est chargée de toutes les réservations et a des liens privilégiés avec les lodges. Alors, oui, on n'a certainement pas eu accès à tous les hébergements possibles du coup, et le Comptoir est plutôt haut de gamme. Mais cela a permis d'avoir de la place dans les lodges où il n'y a que 4, 8 ou 12 chambres, au mois d’août en plus.
Surtout, l'agence a réservé les vols intérieurs et les transferts. Nous en avons eu beaucoup et tout était réglé comme du papier à musique. Surtout, les horaires des vols en Namibie et Botswana ont changé plusieurs fois et l'agence nous l'a notifié et s'est arrangée pour reprogrammer les transferts en conséquence. C'est une tranquillité d'esprit inestimable.
L'encadrement sur place
En Namibie nous avons été accueilli par un correspondant local. Il nous a expliqué tout ce qu'il y avait à savoir et a géré les détails avec le loueur de voiture, Avis, qui voulait nous faire avancer des frais que nous n'avions pas à avancer normalement. Pour la roue de secours supplémentaire, il a essayé, mais il n'y en avait plus. A Maun, l'aéroport ne dispose pas de panneaux d'affichage et la douane fait du zèle. Nous avons eu la surprise d'être là aussi accueilli par un correspondant qui nous a indiqué toute la marche à suivre. Notre chauffeur au Zimbabwe a fait bien plus que nous amener à la frontière et nous a assisté dans le passage du poste de douane.
Avoir toujours quelqu'un pour nous aider dans les diverses démarches était un réel soulagement.

Varier les plaisirs
Nous avions eu des témoignages de personnes qui s'étaient lassées d’enchaîner les safaris en Namibie. C'est en effet le risque. Au bout d'un moment, on peut être blasé. C'est pour cela qu'il était important de varier les expériences. Nos visites des dunes de Sesriem ont été un des grand moments de notre voyage. Tout comme le kayak avec les otaries. Bref, l'enseignement est de ne pas faire exclusivement des safaris d'autant plus qu'il y a bien plus que cela à découvrir dans la région.
Certaines activités peuvent être réservées par l'agence, mais pour d'autres, de son propre aveux, elle n'est pas compétitive et nous avons donc fait les réservations nous-mêmes. A ce propos, réserver l'excursion au Mozambique était loin d'être simple, c'aurait certainement été plus simple de passer par le Comptoir !

Ne pas négliger la sécurité
Lorsqu'on conduit en Namibie, prendre les assurances. Nous avons eu un pneu crevé et un pare-brise abîmé et ce n'est manifestement pas rare. Pour les roues, prendre deux roues de secours... si votre loueur pense à vous la mettre de côté suite à votre réservation. Et surtout, tout se faire expliquer avant de partir, notamment comment on change la roue. Sur le Toyota Hilux, ce n'est pas évident : soulever la banquette arrière pour récupérer le cric et la manivelle qu'il faut assembler, faire passer la manivelle dans un trou du pare-choc arrière, attraper le crochet et faire descendre la roue. Quand on a à faire ça au milieu d'animaux sauvages, on préfère ne pas avoir à lire la notice.
Nous n'avons pas eu de problèmes sur la route, mais nous avons rencontré des touristes à qui des policiers ont essayé d'extorquer de l'argent en prétextant un défaut d'allumage des feux. Si cela arrive, négocier l'amende à la baisse. Au Cap, nous avions eu, avant de partir des témoignages similaires. Le conseil était de ne prendre qu'une faible somme d'argent en liquide dans son portefeuille et cacher le reste dans le coffre. En cas de racket, on donne tout ce qui est dans le portefeuille. On nous avait aussi bien conseillé de ne pas s'arrêter, même si une personne semble en difficulté sur la route pour éviter les guet-apens. Fort heureusement, nous n'avons pas eu à mettre tout cela en pratique. Nous avons par contre vu que même un lacet laissé visible dans une voiture au Cap pouvait mener à une vitre brisée.

Dans la vie de tous les jours
Pendant le séjour, il y a quelques choses à savoir faire.
Se lever tôt
Oui, car les animaux sont actifs tôt le matin et en fin de journée. Le lever à 5h est donc la norme. Ce n'est qu'un mauvais moment à passer vite oublié. De plus, en attendant les activités de fin d'après-midi, on peut tranquillement se reposer après déjeuner. Et l'on se couche de toute façon très tôt puisque la nuit tombe très tôt.
Vivre sans internet
Ou presque sans internet. Merci à Free de couvrir l'Afrique du Sud ! Mais en Namibie, Botswana, Zimbabwe et Mozambique, il faudra s'habituer à n'avoir du wifi qu'à l'hotel. Et encore, dans certains cas il y avait une limite de 100 Mo par jour. A Vingerklip, sans rentrer dans les détails, la configuration du routeur wifi était mal faite et l'on n'avait pas de réseau du tout la plupart du temps. Malheureusement c'était aussi l'étape où il n'y avait pas grand chose à faire. Un mauvais cocktail... Mais sinon, nous n'étions de toute façon pas là pour surfer et cela a été très supportable, même pour les jeunes (sauf à Vingerklip). C'était même un atout au Rra Dinare de se sentir coupé du monde.
Oser manger de l'impala, du koudou, de l'autruche, du springbok, etc.
Etonnamment, les enfants n'ont pas du tout rechigné. Et avec raison car ces viandes sont succulentes. Nous nous sommes juste dégonflés devant une salade au crocodile où l'on a choisi le poulet à la place. Et on regrette de ne pas avoir goûté finalement.
S'orienter, se brancher, etc.
Free offre de la data en Afrique du Sud, nous avons donc pu utiliser Maps ou Waze. Pour la Namibie, pas de data, donc pas de GPS connecté. Nous avons donc téléchargé des GPS offline avec les cartes qui vont bien. Il y en a plusieurs gratuits sur le marché et la sauvegarde locale de Google Maps marche aussi très bien. Dans les faits, il y a si peu de routes en Namibie qu'on n'a pas vraiment l'occasion de se perdre. Ca n'a donc pas été si utile que ça, sauf pour savoir grosso-modo où l'on était sur le trajet et un peu dans les villes comme Swakopmund.
Côté prises électriques, il faut de tout ! Un format pour l'Afrique du Sud et la Namibie, un autre pour le Zimbabwe, le Botswana et Dubai, et un dernier pour le Mozambique (format européen là). Certains lodges proposent des adaptateurs, mais c'était toujours pratique d'en avoir.

Mettre le paquet
C'est un peu "gonflé" de conseiller cela. Nous sommes conscients d'être très privilégiés d'avoir pu faire un tel voyage. C'est ce qu'on appelle le "voyage d'une vie".
Mais une fois que l'on a cassé sa tirelire et que l'on est sur place, autant en profiter à fond. Ainsi, nous avions longtemps hésité à faire l'excursion en ballon car ça coûte vraiment très cher. On a sauté le pas et ce fut un des grands moments du séjour. Idem pour le vol en hélicoptère au-dessus des chutes Victoria. Et le camp Rra Dinare n'est pas donné, mais quelle expérience ! Ce fut les meilleurs jours du séjour et de loin.
Cela faisait 30 ans que nous voulions faire un tel voyage et attendions de pouvoir le faire dans de très bonnes conditions. Nous n'avons pas regretté. Avec le recul, il est certainement possible de choisir des lodges moins luxueux. Nous ne sommes d'ailleurs pas habitués à ce niveau de prestations. Mais la Namibie et surtout le Botswana sont des destinations haut de gamme, donc pas certain que ce soit facile finalement.

Le problème ?
C'est qu'après un tel voyage, les prochains risquent de paraître fades... ;-)

Un petit résumé vidéo



samedi, août 31, 2019 No commentaires
Hotel Atlantis
Dubai, ce n'est pas l'Afrique Australe, en effet. Mais à l'aller comme au retour nous avions une escale à Dubai. Tant qu'à faire, autant rester quelques jours pour visiter.
Nous arrivons très tôt à l'aéroport, prenons notre voiture de location et partons vers notre hôtel, le Waldorf Astoria sur la palme (grace à une promo Booking). Nous entrons dans une autre dimension, nous ne sommes pas habitués à des hôtels de ce standing et force est de constater que c'est fort agréable.
Après un petit déjeuner gargantuesque (et hors de prix, c'est fini l'Afrique du Sud et la Namibie), nous partons pour Abou Dabi afin de visiter la somptueuse mosquée Cheikh Zayed. Arrivés sur place, les femmes doivent aller se voiler. Pour les hommes, une tenue correcte suffit. Tout est très bien organisé et elles ressortent du vestiaire en tenue adéquate. Il fait près de 50°, la mosquée est d'un blanc immaculé et joue parfaitement son rôle de miroir géant. La chaleur est infernale.
Mosquée Cheikh Zayed
La mosquée est immense et seule une petite partie est accessible pour la visite. Tout est parfaitement indiqué. Aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur, elle est magnifique et impressionnante. Et pour ne rien gâcher, le personnel ne lésine pas sur les bonnes manières. Nous sommes dans un bâtiment religieux ce qui veut dire que nous ne sommes pas là pour faire les guignols devant des colonnes ou des lustres. Tout ceci est rappelé par des panneaux et quand une femme décide de se coucher langoureusement devant un hall, elle se fait vertement rappeler à l'ordre ! Tout comme, un peu plus loin, un autre touriste qui en est à sa 50ème tentative pour faire un photo où l'on croit qu'il prend un lustre entre ses doigts (et fait donc attendre tout le monde). Quel bonheur ! Il nous faudrait des équipes comme celles-ci dans tous les lieux touristiques pour apprendre le savoir-vivre aux hordes de touristes (dont nous faisons partie, mais nous espérons nous comporter correctement).
Nous sortons de la mosquée et retrouvons la climatisation de la voiture. Après avoir conduit un peu dans la ville et être passé devant le Louvre au bout d'une route en construction, retour à l'hôtel pour profiter de la plage. Euh non, pas la plage car l'eau de la mer est beaucoup trop chaude. Nous nous réfugions donc à la piscine qui est, elle, refroidie.
Le lendemain est consacré au parc aquatique de l'hôtel Atlantis : Aquaventure. Peu de choses à dire, il est très bien et possède de nombreuses attractions variées. Un petit mot quand même sur le sol : il fait tellement chaud qu'il est impossible de marcher pieds nus. Moi qui n'ai pas de tongs, je vais de zone d'ombre en zone d'ombre jusqu'à ce que je constate que j'ai maintenant le pied brûlé. Direction la boutique pour un achat de tongs afin de survivre jusqu'à la fin de la journée.
Le parc Aquaventure
La fin de la journée, nous la passerons à The Pointe, une nouvelle zone avec de nombreux restaurants. La vue sur l'Atlantis est superbe et il n'y a pas un chat. On ne mange pas en terrasse, il fait beaucoup trop chaud.
The Pointe
Le lendemain, direction la tour Burj Khalifa. La vue au pied la tour est impressionnante, presque plus que celle que l'on aura au sommet (ou presque, on ne monte 'que' jusqu'au 124ème étage). L'ascenseur ne met qu'une minute pour l'atteindre. Une fois en haut, la vue est forcément grandiose. Mais elle donne essentiellement sur le désert, avec quand même quelques bâtiments aux architectures étonnantes. Dommage que nous n'ayons pas le même personnel qu'à la mosquée pour remettre de l'ordre dans ces "'instagrameuses" qui squattent les vitres, les escaliers, etc. dans les poses à la mode pendant que nous on voudrait juste jeter un œil si possible. Bref.
Comme souvent au sommet d'une tour, pas grand chose à faire une fois monté, nous redescendons vers le centre commercial. Notre tour préférée reste le Rockefeller Center.
La tour Burj Khalifa
Le Dubai Mall est une attraction à lui tout seul. Il est immense, héberge un aquarium, une patinoire, un parc d'attraction dédié à réalité virtuelle et quelques sculptures intéressantes. Surtout, les prix sont plus élevés qu'en France ce qui permet de ne pas faire les magasins :-)
Nous avions réservé un combo tour et aquarium. On peut gratuitement admirer l'immense vitre de l'aquarium depuis le centre commercial mais c'est payant pour y rentrer. A l'intérieur, une visite complètement évitable de l'envers du décor puis le Underwater Zoo qui n'est pas trop mal.
La nuit tombée nous trouvons une table au restaurant Abd El Wahab qui fait face à la tour et à ses fontaines. Le serveur nous a trouvé une table en terrasse pile face aux fontaines, on ne peut pas être mieux installés. Petit détail, des climatiseurs rafraîchissent la terrasse... à l'extérieur donc.
Les fontaines de Dubai
Les spectacles des fontaines, avec projections sur la tour, sont très beaux mais nous nous attendions à mieux. Dans le genre, les fontaines du Bellagio à Las Vegas sont plus belles.
Nous quittons Dubai le lendemain. La ville ne nous aura pas laissé une forte impression. Le mois d’août et sa chaleur extrême n'aident pas mais finalement à part des tours et du sable, il n'y a pas tant que ça à voir. En tout cas pas en revenant d'un tel voyage.
Cette fois-ci, c'est bien fini, nous prenons l'avion pour Paris. Ce sera l'heure de faire le bilan et de trier les 7000 photos prises.

mardi, août 27, 2019 No commentaires
Plage de Vilanculos
Et hop, encore un Embraer et nous voici au Mozambique, à Vilanculos. Ici, pas question de safari, nous somme là pour nous reposer au soleil et profiter d'une eau à une température suffisante pour se baigner. Notre chauffeur nous récupère à l'aéroport et nous emmène au paradis sur terre...
Le Bahia Mar Boutique Hotel est fabuleux et nous avons une villa pour nous. Le rêve.
La première journée est dédiée à la farniente, après avoir pris un petit déjeuner face à la mer. La piscine est superbe, mais froide. Oui, il fait plus chaud qu'en Namibie, mais finalement pas tant que ça. Sur la plage, les pécheurs de crabes reviennent et de nombreuses femmes font leur marché avant de repartir avec des "guirlandes" de crabes dans des paniers sur leur tête.
Petit déjeuner face à la mer
Le lendemain, nous avons réservé une excursion Bazaruto + Benguerra. Bazaruto est à environ une heure de bateau de Vilanculos. Nous attendons notre bateau sur la plage. Il arrive et est... petit. Nous montons à l'arrière et c'est parti. Il y a pas mal de vagues et là où nous sommes, nous prenons de la flotte plein la figure. Au début c'est amusant. Au bout d'une heure, c'est très fatiguant... Le bateau étant plein, pas moyen d'aller ailleurs. Nous nous disons que nous aurions du réserver auprès d'une autre compagnie, mais en arrivant sur l'île nous constatons qu'en fait tous les bateaux sont petits. Certains ne sont même que des zodiacs. Un seul semble sortir du lot, c'est apparemment le plus luxueux de Vilanculos.
Bref, nous sommes arrivés et en attendant que l'équipage prépare le barbecue sur la plage, nous grimpons dans les dunes. Il ne s'agit pas de gravir Big Daddy cette fois et une fois en haut la vue sur l'archipel est magnifique. Nous redescendons pour déjeuner sur la plage avant de partir pour le two-miles reef. 
Vue depuis les dunes de Bazaruto
Il s'agit d'un récif où l'on va faire du snorkeling au milieu de poissons multicolores, dans un aquarium protégé par le récif. Dommage, le temps est nuageux ce qui atténuera les couleurs. L'expérience reste agréable bien que Julie se soit fait piquer par une méduse.
De retour sur la plage, nous partons pour l'île juste en face, Benguerra. Là, plus de dunes, mais des plages sans fin et une eau cristalline. Nous faisons le plein de coups de soleil et reprenons le bateau. 
Plage de Benguerra
Le retour est plus calme que l'aller, si ce n'est qu'un des moteurs s'arrête subitement. L'équipage change ce qui semble être un réservoir et le moteur repart, avant que de la fumée ne s'échappe. Pas de panique, le pilote refait des branchements et c'est réglé. Moralité de l'excursion : c'est magnifique et les normes de sécurité du Mozambique ne sont certainement pas les mêmes qu'en Europe.
Une fois notre court séjour terminé, passage à nouveau à Johannesburg pour ensuite revenir à la maison, en faisant escale à Dubai comme à l'aller.

vendredi, août 23, 2019 No commentaires
Coucher de soleil dans l'Okavango
Aujourd'hui nous allons enfin rentabiliser l'achat de nos sacs "Duffel" qui nous ont conduit à voyager léger pendant tout ce voyage et faire usage de la blanchisserie dès qu'on a pu. En effet, nous allons prendre un avion taxi pour rejoindre le camp Rra Dinare. Nous avions donc une taille et un poids maximal de bagages souples à respecter. Accessoirement, il ne fallait pas que l'on prenne nous-mêmes trop de poids avant le voyage.
Arrivés à l'aéroport de Kasane, nous embarquons dans un Cessna Grand Caravan EX. Il est immense, 12 places ! ;-)
Qui dit avion taxi, dit plusieurs arrêts. Nous faisons effectivement un premier arrêt pour déposer quelques personnes, puis un second, puis c'est nous pour le terminus. Le pilote fait une reconnaissance de la piste avant de se poser.
Notre guide, Moss, nous attend et nous emmène au lodge.


Le lodge est sur pilotis. C'est-à-dire que tout est sur-élevé : les 8 tentes (des tentes +++ avec tout le confort, et une douche extérieure), mais aussi les espaces communs, etc. Le tout est relié par des passerelles. Pourquoi ? Eh bien, l'on constate en arrivant qu'un éléphant se promène dans le camp et que des buffles sont dans le coin également. Le camp est donc pensé pour ne pas gêner les animaux dans leurs déplacements. Les plus petits passent sous les passerelles et pour les plus gros, à plusieurs endroits, les passerelles rejoignent le sol pour qu'ils puissent passer. Moss nous explique donc qu'avant de descendre il faut que l'on utilise nos yeux et nos oreilles pour vérifier qu'aucun animal n'est à proximité. S'il y a un éléphant, un buffle ou un rhinocéros, on le laisse passer. Si c'est un lion ou un léopard, on ne descend surtout pas et on ne se montre pas car il pourrait nous suivre sur la passerelle. C'est rassurant...
Une fois nos affaires déposées, nous partons pour notre premier safari. Il faut bien fermer la porte coulissante de la tente, ainsi que la fermeture de la toile. En effet, les babouins ont appris à ouvrir la fermeture éclair, mais pas encore la porte coulissante.
Nous ne sommes plus dans un parc national, nous sommes dans une concession, ce qui veut dire que nous pouvons aller n'importe où, sans avoir à suivre les pistes. Moss ne va pas s'en priver. Il est accompagné d'un traqueur qui se charge de repérer les animaux. Notre grand jeu sera d'essayer de les repérer avant lui, mission impossible. Nous partons et le feu d'artifice commence !
Nous tombons d'abord sur deux jeunes lions qui se reposent à l'ombre. Ils ont manifestement bien mangé et la seule raison pour laquelle l'un s'assoit, c'est pour bailler.
Des lions en pleine digestion
Moss nous demande si l'on a vu un léopard pendant notre séjour. Nous répondons que non et il nous emmène alors dans une zone où ils en ont repéré un le matin. On espère qu'il est toujours dans le coin. C'est le cas, mais il n'a pas envie de se montrer. Il faudra déployer des trésors de pilotage pour s'en approcher. Nous n'irons pas plus loin pour ne pas le déranger plus et la végétation est de toute façon trop dense. Mais c'est suffisant pour contempler ce magnifique animal.
Un léopard qui aime sa tranquillité
La fin de journée approche, la nuit tombe, mais nous continuons à explorer à la lumière des phares et d'un projecteur. Cela permet de découvrir des espèces qui sortent plutôt la nuit, comme un blaireau que nous croisons. Moss reçoit par radio une information de l'autre 4x4 du camp : il y aurait un guépard de sortie, mais à l'opposé de notre position par rapport au camp. Il nous demande l'autorisation de conduire "vite", nous acceptons évidemment. Mais c'est vraiment "vite" ! Nous sommes accrochés aux poignées, trimbalés au gré des dérapages dans le sable et les ornières. Moss avouera qu'il aime bien conduire vite. Sans blague ? ;-)
Conduite de nuit
Nous rejoignions le second 4x4 à la recherche du guépard que nous parvenons à localiser dans le faisceau des projecteurs. C'est l'un de nos animaux préférés, nous n'avions pas voulu aller en voir en semi-liberté dans des fermes en Namibie et espérions en voir dans la savane. Nous sommes récompensés.
Un guépard dans le noir
Nous rentrons au lodge pour prendre notre repas avec les managers, les guides et les quelques clients qui partent d'ailleurs demain. Tout le monde à la même table, comme un repas de famille, très sympa. Nous apprenons alors que par un concours de circonstances nous auront le lodge à nous tous seuls jusqu'à notre départ !
Après le diner, nous allons autour du feu. Là, nous remarquons à nouveau quelque chose qui nous a frappé lors de notre première nuit au Kalahari : la nuit étoilée. Le ciel est si pur, l'air si sec, on a l'impression d'être projeté dans la Voie Lactée. Jamais nous n'avons eu l'opportunité de voir un ciel comme celui-ci, c'est étourdissant. Nous en profitons pour pousser nos appareils et téléphones dans leur derniers retranchement pour tenter de saisir ce spectacle dans la limite, rapidement atteinte, de nos compétences de photographes. Et pas question de chercher un tuto sur internet, ici pas de Wifi et pas de réseau mobile. Et c'est tant mieux car cela renforce encore plus la sensation d'être coupé du monde, hors du temps. Nous discutons avec la manager qui nous montre les photos de ses enfants qu'elle ne voit que tous les 2 mois quand elle retourne chez elle. C'est certainement un paradis ici, mais avec un prix à payer pour tout le personnel du camp.
La nuit telle qu'on ne l'a jamais vue
Nous retournons alors à nos tentes, accompagnés par un guide. En effet, de nuit, nous avons interdiction de nous déplacer seuls. Le lendemain, nous devrons également attendre qu'un guide vienne nous chercher.
La nuit, les buffles ont pour habitude de venir se coucher sous les tentes. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils ne sont pas discrets ! Comme nous à dit Moss : "Un buffle, ça n'évite pas, ça pousse". Nous pouvons confirmer en les voyant à l'oeuvre, ils écrasent tout tant que ce n'est pas un arbre, et encore. Certains se donnent des coups de cornes. Le bruit résonne et ressemble à un coup de massue dans un mur creux. Ajoutons les babouins qui semblent faire la fête au-dessus de nos têtes et la première nuit est animée.
Le lendemain matin à l'aube, nous sommes prêts et attendons que l'on vienne nous chercher pour aller prendre le petit déjeuner. Nous sortons notre pot de Nutella, un achat indispensable pour les enfants, et la manager nous demande ce que c'est. Ils ont de la Marmite anglaise (beurk !) mais ne connaissent pas le Nutella. Nous leur faisons goûter, ils aiment. Si maintenant le Rra Dinare sert du Nutella au petit-déjeuner, c'est grace (ou à cause) de nous.
Moss nous demande quel animal nous souhaiterions voir. Nous n'avons vu qu'un petit rhinocéros à Etosha, donc s'il peut en trouver un, ça nous intéresse. Nous partons donc dans une zone où un mâle traîne de temps en temps. Nos guides étudierons les traces, nous passerons au milieu de bosquets d'arbustes, descendrons dans le lit asséché d'une rivière, mais le rhinocéros nous échappera. Tant pis, la traque était en elle-même passionnante. Sur notre chemin nous avons croisé des éléphants. Il est intéressant de noter que les éléphants de Chobe ne semblaient pas du tout indisposés par la présence des 4x4. Là, dés qu'ils nous aperçoivent, ils s'en vont. La densité de camps étant très faible dans la région, ils sont manifestement moins habitués à notre présence, et c'est tant mieux.
Retour au lodge pour le déjeuner, nous sommes effectivement seuls avec les managers et les guides. C'est intimidant, nous sommes pas du tout habitués à avoir tout un hôtel à notre service. Après un peu de repos, nous repartons en safari.
Tout de suite, nous remarquons des vautours qui tournent dans le ciel. C'est signe de la présence d'une carcasse. Nous décidons de la chercher. Et nous la trouvons au bord de la rivière. Elle n'est pas seule.  Une lionne, le ventre gonflé, digère à l'ombre des arbres alors qu'une autre, la gueule ensanglantée, surveille un zèbre qu'elles ont tué. Dans un arbre, une vingtaine de vautours attendent leur tour. C'est très impressionnant.
Après le festin

Moss pense que les lions viendront bientôt manger à leur tour avant que les hyènes ne débarquent également. Il nous propose d'aller voir d'autres paysages plus aquatiques et de revenir plus tard. Nous allons voir des hippopotames. Au passage, nous profitons des paysages magnifiques formés par les méandres de la rivière. Nous trouvons un troupeau de zèbres et finalement des hippos immergés, comme d'habitude, avec seulement les yeux et oreilles qui dépassent. C'est toujours un spectacle amusant de les voir apparaître et disparaître. L'un d'eux a la bonne idée de bailler face à l'appareil photo cette fois !


Nous retournons maintenant voir nos lionnes. La situation n'a pas changé, pas de lion à l'horizon. Moss nous propose de nous éloigner un peu pour prendre notre collation et de rester ici jusqu'à la nuit tombée au cas où lions ou hyènes se montrent. Nous avons les yeux déjà bien remplis d'images d'animaux, ça ne nous dérange pas de rester ici tranquille. Nous nous éloignons de quelques dizaines de mètres seulement quand nos guides dressent la table. Ils nous expliquent que les lionnes sont rassasiées et qu'elles ne seront donc pas dangereuses pour nous. Ok, mais on n'attend des lions et des hyènes ! C'est sans risques, ils seront attentifs nous disent-ils. Les enfants resteront dans la voiture, pas rassurés ;-)
Nous nous rapprochons ensuite pour attendre le coucher de soleil. Les couleurs sont magnifiques avec le soleil qui se reflète dans la rivière.
Coucher de soleil... près d'une carcasse de zèbre
Nous assistons à un curieux manège : un marabout s'approche, s'arrête, s'approche un peu plus, regarde ailleurs en donnant l'impression de ne pas être concerné du tout par la carcasse. Il fait un pas de trop et la lionne émet un grondement. Il a compris et n'en demandera pas plus.
Le soleil est couché, ni lions, ni hyènes ne se montreront. Mais la lionne a retrouvé de l'appétit et retourne manger. Nous sommes à côté d'elle et nous l'entendons faire craquer les os. Spectaculaire.
A table
Nous retournons au lodge, plus calmement qu'hier, pour notre dernière nuit dans le delta.
Le lodge propose des balades en Mokoros, une pirogue en bois. Mais c'est la saison sèche et l'on nous explique que le manque d'eau fait que les animaux se concentrent plus aux mêmes endroits que pendant la saison humide, ce qui n'est pas prudent pour ce genre d'activité au milieu des hippos et des crocos. Tant pis.
Le lendemain nous prenons notre petit déjeuner en compagnie des buffles puis nous partons pour notre dernier safari du séjour. Moss propose de retourner voir la carcasse du zèbre. Nous y allons et il reste... une côte... rien d'autre. Tout a été nettoyé pendant la nuit.
Nous repartons et apercevons un groupe de hyènes au loin. Elles sont en train de courir. Nous essayons de les rattraper mais elles partent au milieu des arbres. Nous essayons d'anticiper leur sortie, et ne faisons que les apercevoir. Moss pense savoir où elles vont et nous allons les attendre à la sortie des hautes herbes. En effet, les herbes bougent. Mais ce ne sont pas des hyènes qui sortent, mais une, non deux, non trois, en fait six lionnes ! Elles passent tranquillement à côté de nous. L'une se couche même. C'est comme si l'on n'existait pas. Nous demandons à Moss comment elles nous perçoivent. Il nous explique que les lions sont au sommet de la chaîne alimentaire et que donc ils n'ont peur de rien. En ce qui nous concerne, pour les lions, nous ne faisons qu'un avec la voiture. Et la voiture est quelque chose qui ne se mange pas et n'est pas dangereux, d'où leur désintérêt. C'est d'ailleurs pour cela que les guides nous disent de ne pas nous lever à l'intérieur du 4x4, il ne s'agit pas que les animaux nous isole et réalisent qu'il y a quelque chose d'autre dans cet objet. Les plus intelligents, comme les léopards, pourraient alors sauter dans le 4x4. Ok, on ne bouge pas !
Un groupe de lionnes


Nous nous demandons si elles chassent, mais Moss nous dit qu'elles n'ont manifestement pas faim cependant si une opportunité se présente, elles la saisiront. Nous les suivons et constatons qu'elles ont repéré un troupeau de buffles. Nous les regardons approcher et se déployer, avec les commentaires de Moss. Les lionnes les plus vieilles restent en retrait et surveillent les jeunes. Celles-ci s'approchent lentement, très lentement. Même trop car nous décollons à midi et devons rentrer.
En embuscade
Après le déjeuner nous repassons voir où elles en sont et elles n'ont pas bougé. Moss nous explique qu'elles sont très patientes et peuvent rester là jusqu'au soir.
Nous allons jusqu'à l'aérodrome et attendons notre avion. Il arrive et cette fois-ci c'est la taille XS : il y a cinq places, pilote compris. Julie doit s'asseoir à côté du pilote et est morte de trouille à l'idée de toucher les commandes qui bougent devant elle.

Nous décollons pour Maun où nous prendrons un avion pour Johannesburg. Pas question de visiter, nous dormirons juste dans un hôtel à côté de l'aéroport et décollerons le lendemain pour Vilanculos au Mozambique.


mardi, août 20, 2019 No commentaires
Le regard du lion
Aujourd'hui, nous changeons de pays mais n'allons pas très loin, le Botswana étant à deux pas. Notre chauffeur vient nous prendre au lodge et nous partons vers la frontière. Les formalités se passent sans problème, nous devons quand même tremper les semelles de nos chaussures dans un bain pour décontamination. Un autre chauffeur nous récupère de l'autre côté et nous partons pour le Bakwena Lodge. En chemin, nous croisons des éléphants quasiment sur la route. Nous apprenons alors que le Botswana regorge d'éléphants à tel point que le gouvernement considère ré-ouvrir en partie la chasse.
Arrivés au lodge, nous constatons que l'on est monté d'un échelon. Les 15 chalets sont sur pilotis, au milieu des arbres. Quelques herbivores viennent d'ailleurs nous rendre visite au pied de la terrasse. Il y a une piscine "traditionnelle" mais gelée, comme toutes les piscines durant le séjour à cette période de l'année, et une autre bien plus originale puisqu'elle est construite dans la rivière Chobe. En effet, la structure flotte sur la rivière, avec transats et parasols, et le bassin est en fait une sorte de cage qui trempe dans la rivière. Bon, personne n'osera tenter la baignade...


Nous avons un safari le matin et un l'après-midi, il est donc l'heure de faire celui de l'après-midi. Nous embarquons dans le 4x4 avec notre guide, Dan. L'entrée du Chobe National Park est à 7 km. Une fois dans le parc, les guides sont tenus de suivre les pistes et n'ont pas le droit d'en sortir. Ils communiquent tous par radio. Nous descendons vers les berges de la rivière pour rencontrer des troupeaux entiers d'éléphants qui s'abreuvent et prennent quelques bains de boue. L'après-midi, ce n'est pas l'heure des félins, nous croisons d’innombrables impalas (les fast-food de l'Afrique selon Dan) et zèbres, quelques marabouts et nous apercevons des hippopotames sur les îles. Thomas se fera un ami, un jeune éléphant fait mine de charger la voiture, toutes oreilles dehors, impressionnant sur le moment !


C'est l'heure du goûter, nous nous dirigeons vers une aire de repos où nous pouvons sortir de la voiture pour nous dégourdir les jambes et aller aux toilettes. Et nous grignotons et buvons un coup, sous la surveillance des singes qui n'attendent qu'un moment d'inattention pour dérober gateaux, téléphones ou appareils photos. Je réalise soudain que je n'ai vu aucune barrière et demande à Dan ce qui empêche les lions, par exemple, de venir nous rendre visite. Réponse, rien mais ils vérifient avant s'il y a des traces de félins. Rassurant.


Nous repartons et croisons une colonie de babouins, avec un petit accroché au ventre de sa mère, et quelques jolis oiseaux. Le soleil se couche, nous rentrons donc au lodge.
Coucher de soleil sur la Chobe River
Nous laissons passer des phacochères qui traversent en dehors des clous puis, sur le chemin, notre guide nous informe qu'un autre guide pense avoir repéré un léopard sur le bord de la route. Nous voici partis en 4x4 à essayer de suivre sa trace que nous perdons dans ce qui ressemble à un dépôt de matériel.
Après avoir dîné et fait griller quelques chamallows au feu de bois, nous nous couchons tôt ce soir car le rendez-vous pour le petit déjeuner est à 5h pour un départ à 5h45.
Réveil, petit déjeuner et l'on monte dans le 4x4. Il fait nuit noire et 0°. Nous avons T-shirt, sweat-shirt et doudoune type Uniqlo. Ca va mais dés que l'on va rouler, ça n'ira plus. Heureusement, le lodge nous fournit un poncho doublé qui descend sur les jambes et possède une capuche. C'est super chaud, on est très bien. Et il faut bien ça car sur la route qui mène au parc, même si Dan roule lentement, il gèle. Je rappelle que ce type de 4x4 est totalement ouvert...
Nous voilà dans le parc et à peine entrés nous tombons sur deux lions qui finissent leur petit déjeuner, littéralement au bord de la piste. Alors, ça se bouscule, il y a du monde, ça casse un peu la magie du moment, mais bon... Rapidement tout s'organise, chaque voiture peut passer auprès des lions (qui s'en moquent royalement) et tout le monde pourra immortaliser ce moment. L'un des deux lions est occupé à finir les restes d'un impala certainement et l'autre nous regarde. Je devrais dire "nous fixe".
Petit déjeuner des lions
La photo au début de l'article ne retranscrit pas l'intensité du regard. Ses yeux jaunes nous transpercent littéralement, à tel point qu'on a finalement hâte que le 4x4 redémarre. C'était une rencontre incroyable.
Il est 7h, nous descendons au bord de la rivière pour admirer le lever du soleil. Une fois remontés,  nous croisons un troupeau de buffles, à qui nous laissons la priorité. Notre guide scrute les traces qu'il nous montre et nous commente. Nous arrivons auprès d'un groupe de babouins accompagné d'un petit qui fait des acrobaties plus ou moins contrôlées pour notre plus grand amusement. Un peu plus loin, ce sont des mangoustes que nous découvrons. La mangouste, un animal génial, puisqu'elle mange des scorpions et des serpents !



Il est 9h, l'heure de faire une pause au même endroit qu'hier. On a du gagner 25° par rapport à ce matin, c'est en T-shirt que l'on prend la collation. Dans les arbres au-dessus de nous, les macaques nous épient et en un éclair sautent sur la table ou directement dans le coffre du 4x4 pour dérober des gateaux. Pas le temps de réagir, ça n'a pas duré plus de deux secondes, quelle agilité !
Une girafe nous salue
Sur le chemin du retour vers l'entrée du parc, nous rencontrons un groupe de girafes. On en deviendrait presque blasé maintenant, cependant on s'émerveille toujours devant la grace de ces animaux.
Retour au lodge pour déjeuner et repos avant de repartir cet après-midi. Cette fois le safari se fera en bateau que notre guide, Dan, pilotera. Il est vraiment polyvalent.
Les stars de l'après-midi seront les oiseaux, les éléphants, les hippopotames et les crocodiles. Sur une île, un hippo se prélasse en cohabitant avec un oiseau. Derrière lui, deux éléphants règlent un différent... Un peu plus loin, un groupe d'hippos est dans l'eau. On ne voit que leurs yeux et oreilles dépasser puis ils plongent et réapparaissent un peu plus loin. On a l'impression de voir un commando de nageurs de combat en ambuscade. Enfin, le moment que l'on attendait arrive, l'un deux ouvre grand la bouche, mais nous tourne le dos... dommage pour la photo.
Un bâillement d'hippopotame
En retournant voir les éléphants, nous voyons que l'un deux traverse. Il a "pied". Nous l'accompagnons dans sa traversée.
Un éléphant traverse la rivière
Peu avant le coucher du soleil, après avoir vu quelques crocodiles qui prennent le soleil, tous les bateaux se regroupent au même endroit pour admirer le coucher de soleil rouge. Magnifique.
Coucher de soleil sur la rivière Chobe
Nous rentrons au lodge et demain nous ferons un dernier safari en 4x4 le matin avant de prendre l'avion taxi pour notre dernière étape dans le delta de l'Okavango.
Après un nouveau réveil très matinal nous partons donc une dernière fois pour le parc. Là, nous traquons un groupe de jeunes lions qui se déplace et s'arrête malheureusement à un endroit qui est trop loin de la piste. De nombreuses voitures attendent comme nous qu'ils daignent se rapprocher mais ça n'a pas l'air d'être dans leurs intentions. Finalement, ils se déplacent, à l'opposé de nous, mais en prenant la piste qui contourne un bosquet nous parvenons à les retrouver, génial !
De jeunes lions
Après avoir rendu visite une nouvelle fois aux babouins, hippos et girafes, nous quittons donc le parc, puis Kasane en direction de l'aéroport. Nous avions déjà des images plein les yeux après Etosha, nous en avons encore plus après Kasane. Et l'on ne sait pas encore ce qui nous attend dans l'Okavango !

dimanche, août 18, 2019 No commentaires
Les chutes Victoria
Nous quittons Etosha aujourd'hui pour rejoindre Windhoek par la route goudronnée. Normalement, on ne devrait pas avoir de souci. Arrivés à l'aéroport, nous rendons la voiture que nous avions bien nettoyée intérieurement. En effet, l'extérieur ne semble pas avoir d'importance, mais les loueurs veulent que le sable ait été nettoyé à l'intérieur. Tout se passe bien et l'on nous confirme que le pneu crevé et le pare-brise abîmé sont bien couverts par nos assurances.
C'est donc l'esprit léger que nous reprenons un Embraer en direction de Victoria Falls au Zimbabwe.
Le passage de la douane prendra un bout de temps, nous n'avons jamais eu autant de tampons. Thomas étant mineur, nous aurons comme à chaque fois à montrer son certificat de naissance multi-lingue. Nous payons le droit d'entrée en cash et nous voilà dans les bras du taxi qui nous attend pour nous emmener au Batonka Guest Lodge. Le lodge est à l'écart du centre de la ville de Victoria Falls et l'on a l'impression de rentrer dans un camp retranché, avec murs et gardes. L'ambiance est très coloniale, britannique. Nous retrouverons d'ailleurs nos souvenirs londoniens avec des anglais saouls (pléonasme) qui brailleront jusqu'à pas d'heure.
Le lendemain, le lodge nous appelle un taxi pour nous amener aux chutes. Nous entrons dans le parc et tombons sur des babouins en balade. Au dessus de nos têtes, les hélicoptères sillonnent le ciel sans discontinuer. Après avoir croisé la statue du Docteur Livingstone, nous commençons notre visite des 16 points de vue répertoriés sur la carte.
Nous sommes en août, ce qui veut dire saison sèche. Ajoutons à cela que la sécheresse sévit depuis deux saisons et l'on a un débit très faible. Les chutes ne seront donc pas aussi impressionnantes que pendant la saison humide. Dommage. Cela dit, lorsque le débit est maximum, que voit-on depuis les points de vue ? Car, même en cette saison, la forêt est trempée. Par endroit il pleut littéralement du fait des gouttelettes en suspension. Les chutes sont entourées d'un "brouillard" humide. J'imagine que la vue doit être difficile lorsque le debit est plus important. Une fois face aux chutes, l'on comprend pourquoi elles sont nommées "La Fumée qui Tonne" avec le bruit assourdissant accompagné de l'eau en suspension.
Le sentier nous fait passer en revue toutes les cascades qui composent les chutes Victoria, dans l'ordre : Devil's Cataract, Main Falls, Horseshoe Falls, Rainbow Falls et Eastern Cataract.
Plusieurs cascades des chutes
Nous apercevons des touristes qui se baignent en face dans les "Piscines du Diable". Ce sont des piscines naturelles situées côté Zambie qui sont formées par un mur rocheux au bord du gouffre. Nous aurions aimé tenter l'expérience, mais cela voulait dire réserver, traverser la frontière, etc. Nous avons renoncé.
En face, la piscine du Diable
Nous arrivons vers la fin du sentier, Danger Point, à un endroit où les chutes sont bien plus faibles ce qui permet de voir le fleuve Zambèze 100 mètres plus bas.


En poussant jusqu'au dernier point de vue, nous approchons le pont qui enjambe le fleuve et sépare le Zimbabwe et la Zambie. Nous voyons (et entendons) un sauteur à l'élastique qui s'est élancé depuis le pont !
Le pont entre le Zimbabwe et la Zambie
La visite terminée, nous marchons jusqu'au Victoria Falls Hotel pour déjeuner en terrasse, profiter du parc et visiter un peu l'hotel.
Arrive alors le moment de faire notre baptême d'hélicoptère. Le lodge nous a réservé un créneau. Le minibus passe nous prendre et nous voilà partis vers l'un des nombreux héliports. Après s'être pesés et avoir eu un briefing de sécurité, nous nous envolons. Le parcours est très réglementé et les nombreux hélicoptères le suivent à tour de rôle : un premier passage à haute altitude puis un second à plus basse altitude (500 mètres, interdiction d'aller plus bas). Le vol dure environ 15 minutes et c'est un régal. Nous découvrons les chutes sous toutes leurs coutures, arc-en-ciel inclus.
Les chutes vues d'en haut
De retour à l'héliport, nous prenons la vidéo de notre vol sur clé USB puis repartons au lodge.
Il reste du temps avant notre croisière, nous décidons d'aller nous balader dans le centre-ville à pied et faire quelques achats. Est-ce une coïncidence, c'est à partir de ce moment que des transactions seront tentées sur notre carte Revolut (que l'on n'a pourtant jamais quittée des yeux), et bloquées, mais la carte est donc automatiquement invalidée. Nous terminerons le séjour avec nos cartes classiques, avec taux de change gonflé et commissions :-(
Retour au lodge, où tout le monde nous attend pour partir en croisière, car l'horaire qui nous avait été indiqué était incorrect... Tout le monde est habillé classe, mais nous n'avons pas le temps de nous changer sous peine de faire encore plus attendre le minibus. Oups...
Nous montons à bord du Ra-Ikane, un petit bateau de bois, luxueux, pour une croisière de deux heures au coucher du soleil. Au programme : apéritifs, crocodiles, hippopotames, oiseaux et coucher de soleil forcément.


Retour au lodge, demain nous traverserons la frontière toute proche pour passer au Botsawana, vers le parc national de Chobe.

vendredi, août 16, 2019 No commentaires
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